Conformément au désir d’inclusitivité et de transparence des autorités de la Transition, Le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des relations avec les Institutions, le Pr Ibrahim Ikassa Maïga, a rencontré le mardi 07 septembre 2021 au Centre Internationale de Conférence de Bamako (CICB), les autorités traditionnelles et les organisations de la Société Civile.

Il était accompagné du Chef de cabinet du ministère de la refondation le Docteur Aliou Diallo et du chef du cabinet du ministère délégué auprès du Premier Ministre pour les réformes politiques.

Ces échanges qui font suite à la rencontre avec les partis politiques, de la veille, ont aussi porté sur l’opérationnalisation du Programme d’Action Gouvernemental (PAG), les assises nationales, et la création d’un organe unique de gestion des élections. Même objectif : faire comprendre la vision de la Refondation à tous les fils et filles du Mali, dont le gouvernement attend la pleine participation aux Assises Nationales annoncées, pour réaliser le projet du nouveau Mali. Ainsi les échanges avaient pour but de mieux cerner les Assises, et la création d’un organe unique de gestion des élections.

« ALLER AUX ÉLECTIONS SANS AUCUNE RÉFORME EST SUICIDAIRE  » avait dit le Premier Ministre Choguel Maïga lors d’une rencontre avec les acteurs politiques le 27 septembre dernier, ce point fut longuement abordé et expliqué par le ministre Ikassa Maïga. Les autorités de la Transition entendent tirer les enseignements des précédentes crises qu’a connu le Mali en engageant les réformes nécessaires, la lutte contre la corruption et l’impunité et en œuvrant pour améliorer la sécurité sur l’ensemble du Territoire sans oublier le front social à apaiser au prix d’importants efforts.

Si l’on a remarqué un large consensus autour des différentes questions abordées, les autorités traditionnelles et de la société civile n’ont pas manqué d’insister et de plaider en faveur des questions d’ordre sécuritaire et les réfugiés du centre du pays, mais aussi et pas des moindres, le retour à nos valeurs sociales d’antan. Selon eux, nous avons besoin d’adapter ces réformes à nos réalités, et reformer le malien lui-même : « Pour faire un nouveau Mali, il faut un nouveau malien ».

« ALLER AUX ÉLECTIONS SANS AUCUNE RÉFORME EST SUICIDAIRE  » avait dit le Premier Ministre Choguel Maïga lors d’une rencontre avec les acteurs politiques le 27 septembre dernier, ce point fut longuement abordé et expliqué par le ministre Ikassa Maïga. Les autorités de la Transition entendent tirer les enseignements des précédentes crises qu’a connu le Mali en engageant les réformes nécessaires, la lutte contre la corruption et l’impunité et en œuvrant pour améliorer la sécurité sur l’ensemble du Territoire sans oublier le front social à apaiser au prix d’importants efforts.

Si l’on a remarqué un large consensus autour des différentes questions abordées, les autorités traditionnelles et de la société civile n’ont pas manqué d’insister et de plaider en faveur des questions d’ordre sécuritaire et les réfugiés du centre du pays, mais aussi et pas des moindres, le retour à nos valeurs sociales d’antan. Selon eux, nous avons besoin d’adapter ces réformes à nos réalités, et reformer le malien lui-même : « Pour faire un nouveau Mali, il faut un nouveau malien ».

Les femmes aussi se sont exprimées ; le panier de la ménagère, l’application de la loi 052, l’éducation et le retour à la sécurité, sont au cœur de leurs préoccupations. Quant au ministre Ibrahim Ikassa Maïga, il a réaffirmé sans ambages, la sensibilité des autorités face tous ces problèmes d’où, la nécessité « d’envisager les résolutions de manière intégrée ». Et pour cela, « nous avons besoin de l’accompagnement de chacun » a-t-il mentionné. Il a ajouté que l’essentiel est que les élections ne soient pas l’objet de controverse ou de déstabilisation de l’Etat, à travers la mise en place de l’organe Unique de gestion de celles-ci.

En préludes des Assises, ce sont des experts de tous les bords de la société qui vont d’abord établir le catalogue de toutes les reformes faites ces dernières années. Il restera ensuite à planifier le calendrier des assisses locales, sans oublier le district de Bamako et les pays de résidence (les zones de grandes concentration) des maliens de l’extérieur. « Tous ceux-ci vont se retrouver après au niveau nationale pour tenir les Assises Nationales de la Refondation, et produire des résolutions, des choix de réformes suffisamment précises, assorties d’un caractère exécutoire pour que le projet soit un projet Malien et pour ne pas qu’une classe politique ou une frange de la population ne puisse venir changer, à sa guise, quelque chose que tout le monde a convenu de faire, a-t-il renchérie. Pour terminer le ministre Maiga, a expliqué que ces échanges continueront dans d’autres sphères pour le bonheur de toutes les populations maliennes.

Source : CCOM/MRE